dimanche 9 mai 2010

"1984" de George Orwell

Je vais vous parler de 1984, un livre passionnant et terrifiant.
Comme d'habitude, voici le petit résumé officiel se trouvant au dos du livre;

De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

1984 est un livre dont la trame peut se rapprocher, dans une certaine mesure, des Hunger Games. En effet, les auteurs représentent à travers leur livre un monde totalitaire où tout est contrôlé. Des mondes où les hommes sont muselés, totalement sous le contrôle du pouvoir politique, et où les libertés individuelles sont bafouées.

Cependant, 1984 est bien plus terrifiant à mon sens que l'oeuvre de Suzanne Collins. En effet, dans les Hunger Games, on ne cherche pas fondamentalement à transformer l'homme au plus profond de son être. Les Hunger Games sont plus proches du "tu dois". Le parti oblige les hommes à lui obéir, en mettant en place des systèmes de tortures, de répression très élaboré, mais cela s'arrête là. On ne cherche pas à démontrer au peuple que ce que fait le parti est bon.

A contrario, dans 1984, la logique n'est plus "tu dois", mais "Tu es". On veut que les gens soient totalement béats d'admiration devant Big Brother alors même que ce dernier ne répand que misère et horreur sur son peuple. La différence est fondamentale, la personne qui souffre de la misère dans 1984 trouve cela normal en quelque sorte. Pourquoi ? Parce que le parti lui lave le cerveau. On détruit la logique, on force les gens à croire en des choses absurdes; "2+2=5". Le parti transforme l'humain et le rend prêt à accepter n'importe quoi. Ainsi, les gens ne veulent même pas se révolter, car leur pensée elle même est changée par le parti.

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